Travailler avec la résistance plutôt que contre
Cette semaine, j’ai envie de vous parler de résistance. De cette force qui s’oppose, repousse, refuse.
Cette résistance est comparable à la résistance électrique, la propriété d’un composant à s’opposer au passage d’un courant électrique. Elle peut aller de 0 (supraconducteurs) à +∞ (isolants parfaits), elle peut nous traverser, sans nous impacter, ou nous envahir et nous vider. Quand elle est plus grande que 0, la résistance nous fait perdre de l’énergie. Plus on résiste, plus on en perd. On peut résister à ce qui arrive et on peut aussi résister à sa propre résistance.
La résistance amène irrémédiablement de la souffrance. Les bouddhistes la nomment dukkha (souffrance). Cette résistance se situe dans le corps comme dans l’esprit. Pour l’adresser, il est donc possible, comme pour tout autre chose, de rentrer par une porte (le corps) ou l’autre (l’esprit).
Depuis deux mois, ma pratique de yoga vise spécifiquement à réduire cette résistance dans le corps (je vous en parlerai plus dans de futurs newsletters).
Et un miracle est arrivé :
Cette semaine, j’avais décidé de prendre du temps pour les textes de mon nouveau site web (en cours de préparation !) ainsi que pour mes impôts, deux des activités avec lesquelles j’ai le plus difficultés. Par difficultés, j’entends que je n’ai pas envie de m’y atteler, que j’y résiste, que cela crée beaucoup de tensions. C’est un peu comme si je me métamorphosais en âne qui refuse d’avancer! Dans ce genre de cas, la procrastination peut être une solution mais, cette semaine, ça n’était pas une option, j’avais des délais à respecter.
Et la miracle : j’ai trouvé comment travailler avec cette résistance plutôt que contre. Naturellement. J’ai pu me mettre à travailler avec (un certain) plaisir plutôt qu’en me forçant. Que d’énergie et de satisfaction gagnée ! Que de souffrance évitée !
***Je vous en parle dans la vidéo de cette semaine.***
Et vous, à quoi résistez-vous et comment y réagissez-vous ?
Bonne pratique,
Sandra